Une belle plume égarée
Une plume devient légère et ralentit le mouvement
Elle ne puise plus l'encre pour écrire vivement
Elle marque une pause et réfléchit sincèrement
Et tente le hasard pour retrouver ses éléments
Elle contemple le silence de l'artiste subtilement
Et à l'art qui le fuit et se cache de lui vainement...
Nul n'a le droit de juger ses fertiles pensées
Nul n'a le droit de dire qu'elles sont insensées
Elle s'abandonne à ce grand regard froissé
Pour lire ses idées et compléter ce qu'il manquait
Et comprendre son errance vide qui l'emportait
Dans le périple de l'ennui qui l'amadouait et le narguait
Pour trouver la main du secours Loin de la réalité
Et couler les flots animés qui sauraient convoiter
L'essence de sa beauté et de sa douceur emportée
Que même la critique ne pourrait triompher...
Elle pensait à ce maitre qui longtemps la caressait
De ses doigts et cogitait à l'hymne du bonheur surpassé
Son feu ardent ne pouvait s'éteindre… longtemps a éclairé
Les nuits blanches et sa réflexion qui rêvassait
Du mot tendre qui a peint la vie et sa nature sauvage
Sans pourtant changer le décor et son délicat mélange
Où une harmonie toute fraîche marchait sur un nuage
Pour y voir le paradis et un bouquet d'extase
Et y voir un cortège de bonheur sans entrave…
Sa belle plume ne le quitta point car elle était sa raison
Elle était aussi son rêve et sa grande passion..
Même les yeux voilés...il reconnaissait son chemin
RUBIS le 09/11/2009
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