Si J'ose Me Plaindre à Vous...
Toutes les mélodies refaites et redites
Dans mon rêve palpitent
Se retirent doucement lassantes
D’une étreinte, d’une promesse pesante...
Je glissais mes yeux sur les alentours
Sans pouvoir toucher à ces graines de velours
Soyeuses, belles couleurs si époustouflantes
Ô ! pays au loin…ô ! ville étonnante,
Si j’ose me plaindre à toi
C'est par manque de goût
Ce sont tes lueurs fortes
Qui m’attirent à tes portes
Car moi, d’ailleurs, je viens
Je vous en conjure...ne me rejetez point
Agrippées à vos jupons je vous rejoins
Qu’est-il arrivé à vos conjoins
Qui regardent sans cesse au loin …
Ne veulent-ils plus oser aimer
Celles qu’ils ont tant convoitées !
Pour la vie jusqu’à la félicité...
Qu’est devenue l’aube de mes printemps
Qui courtisait le soir de mes vingt ans !
Ceux qui m’entraînent surpris
Sur un nuage noir de haine alourdi …
Hier… comme aujourd’hui
Tous les jours, et les années passées
Mes yeux ne voyaient que des séries cachées
Sur cette terre insolente bizarre et éparse
Qui poussaient aux Césars et aux oscars
Convoités par les sans arts …
Il n’y a plus de mérite à part
Celui ….qui seul médite
Pour arriver à son but
Grand DIEU... tout bon et tout puissant
Montrez-moi comment
Comprendre ce langage oppressant
Empoisonnant et repoussant…
Pourquoi alors jouer aux innocents
Lorsqu’on est de bonnes gens
Avec des raisons arc-boutant …
Que j’en suis amère …
C’est toujours ainsi …amène
Et me voilà comme une corde trévire
D’une grosse barque qui chavire
Dans les flots d’une eau qui se retire
Sous le rayon frais d’un beau matin limpide
Sans rien comme une intrépide
Sinon comme une rime sapide
Qui se prend pour une flèche cupide
Ah...belle et douce musique
Emporte-moi dans ton monde féerique
Pour ne pas tomber dans le piège ludique...
Rubis le 18 Juin 2014
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