Bienvenue Dans L\'Ecrin Poétique De Rubis La Pierre Précieuse

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Maintenant Le Glas A Sonné

Maintenant le glas a sonné

Maintenant …ô! âme désolée….
maintenant que le glas a sonné….
Helas...quel désastre retentissant ...
Que règne la rupture du bruit volubile
Qui serpente dans ton silence éloquent
C’était la vérité à travers ton regard
Avec noblesse ta sincérité s’est fiée
Que me reste- t- il de cette idylle...
Plus rien qu’un filament de scènes rediffusées
Qui se bousculent dans la ruée circulant
Ton indépendante certitude démesurée ...
Que sonne le glas….chante son refrain
Toi qui souhaitais admirer les perles
rouges de mes joyaux en tristesse...
Maintenant tu pleures...quelle grâce...
Hélas....même les crocodiles ont des larmes
Je ne peux essuyer si tel est ton désir
Ton eau coulante sur tes joues blêmies
Que vaut ta fière fontaine à présent
Mais tu pleures en silence 
 Quel chagrin...
Maintenant que le glas sonne...
Réponds chère âme noire
amie de mes nuits blanches
Avec tes soucis tu as pali mes lendemains
Si tendres adulant mes nuits somnambules
Maintenant rien que des phrases létales
Ravivant lentement tes mots funestes
Du sonnet de tes vers en absence
Qui jadis hurlaient à rompre le calme
Des rimes satinées et heureuses qui dansaient
En robes fleuries sur tes lèvres fiévreuses
Prononçant la bienvenue de mes printemps
Maintenant le glas a sonné …
Que fusent de partout ma haine obéissante
Par le fouet de ma blessure gémissante
Que m’importe le temps perdu
Dans ton conte mondain pénétré
Suis -je condamnée si c’est ce que tu veux

Dans ta cellule je me meurs en douce
Est- ce bien que voici mon dernier souffle
Libère ma conscience avec ta caresse
Non...au grand jamais...
Je soufflerai mes prochaines bougies
Déjà que le dernier cierge est éteint …
Je n’irai nulle part je resterai là dans l’obscur destin
A chuchoter doucement dans son vide dépeuplé
Les dernières strophes de ton œuvre inachevée
Par des notes et des sons outragés
Qui accompagneront mes pas déçus...
Seule j’irai glaner la mesure de la mort
Pour peser sur la balance de la vie
Le poids de ta carence sur mes épaules
De mes bras je toucherai avec sagesse
L’esprit de ma vérité et de ton mensonge
Que m’importe la souffrance de ma brûlure

Je la lirai sur les feuilles blanches
Que je tracerai avec le feu doux
Sur les lignes noires de l’ancienne Iliade
Qui soutiendront tes paroles et tes idées …
Et resteront une continue pérennité
Le glas a sonné tes notes sont devenues rares ...
Ce fut une chanson blêmie par le temps
Pleure ciel…tes nuages t’ont gâtés
Tandis que moi mes larmes ont taries...

Ce n’est que peine retrouvée...

Rubilite Le Rubis

Le 31/10/2006



04/03/2010
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