Le Temps Du Bonheur
On s’est demandé de quelle chimère
A-t-on façonné en grande première
Des châteaux gris des années-lumière
Tous les chemins et tous les repères
Qui nous engloutirent vers des ampères
Et des mille lieux inconnus éphémères
Qui devinrent cendre noire terrière...
Et puis...
Pendant ce moment de rêves
Les yeux fermés pour cette trêve
Entre passé et instant des folies brèves
Le silence chanta et la parole devint anathème...
Qu’est ce qu’on a pu écrire comme thème
Quand on avait du beau lexème
Et une guitare sèche qui sème
Ces mots amoureux que l’on aime
Avec mélodie et contraste à doux épithème
Qu’est ce qu’on a fait bouger des feuilles hélianthèmes
Quand on dansait comme de jolis bohèmes
Et ces fleurs à qui on donnait le nom du soleil
Que l’on distribuait sans aucun orgueil
Nous appartenaient jusqu’au réveil
A présent et sans raison ...
L’automne nous fait vivre une solitude affamée
Cherchant avec appétit quelques gloires du passé
Pourtant on a vu perdre les colères ressassées
Cherchant sans répit la petite faille délaissée
Pourtant...on sait
Que des paroles amoureuses sans pareil
Sont baisers qui murmurent à l’oreille
Egrainent les larmes qui sommeillent
Et apaisent le cœur en feu vermeil…
Comme un souffle doux qui réveille…
Et caressent notre joue qui l’accueille
Qui nous manquent tant sans écueil
Rubis le 02/03/2011
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