L'Antre Des Pauvres
L'Antre Des Pauvres
"La liberté n'offre qu'une chance d'être meilleur, la servitude n'est que la certitude de devenir pire."
"Albert Camus"
L'antre des pauvres
L'antre des pauvres,
Etait un paysage naturel dans toute sa globule farouche...
Une nature imbriquée dans l'immense assiduité rouge
Son imitation généreuse était invétérée par la hantise…
Noble dans son ivresse égoïste dans un sarcophage bien enfermée…
Acéré par le temps, momifié dans un linceul blanchissant,
La boue luxueuse des saules pleureurs…
La destinée de cet antre était exempt…
Exonérée du bonheur en dosage abusif...
Imbibée dans un cocon tissé à la toile
Serrée par des araignées venimeuses...
Une pauvreté malingre qui mijote des plats fades…
Réchauffés dans cette métropole maniaque…
Admissible, malmenant les intérieurs souffreteux Avec conscience malaisée…
Dans l'éphémère d'une chaleur opulente…
Et sans argent…sans lingots d'or...
La ruée vers cette mine d'or était accessible
Violée par les pionniers enragés de la hiérarchie…
De l'eau houleuse du lagon bleu paisible….
Pour l'invasion en clonage reproductible…
Des pauvres saturés, dans un coffre symétrique ; D'un simple squelette étant épouvantail,
Une sacrée paroisse fêlée par le son d'une cloche Retentissante au milieu d'un champ…
Envahit par de la mauvaise herbe…
Un vrai fléau illogique et turbulent…
Faisant fuir les quelques intelligents Rassemblés.. Et qui se ressemble s'assemble ...
Cet antre était une école des cancres...
Les sots y sont lumières…bornés…bordés…
Par l'idéalisme guindé…dans un papier calque !
Une image de la parfaite pauvreté de l'esprit…
Faisant de la griffe du prestige ;
Un challenge de performance…
À qui mieux…mieux... faisant rêver…
Ceux qui les rassemblent dans une belle bâtisse…
Au milieu des châteaux en Espagne incluse
Inlassablement posés en jeux de pauvres mots…
Quel comble dans cet antre étrange
Un vrai grimoire sur un menhir
Que l'érosion du temps à eu du mal à déchiffrer ; Une vraie torture sur le bout des doigts ...
En chatouillement virtuel...
Votre modeste Rubis
le 18/07/2006
Quel aspect présenterait la vie si elle n'était pas dénuée de sens? L'insignifiance absolue est la base sur quoi elle repose.
(Lagerkvist (Pär))
Si je prétendais assumer à l'infini les conséquences de mes actes, je ne pourrais plus rien vouloir.
(Simone de Beauvoir)
Nous vivons avec nos défauts comme avec les odeurs que nous portons : nous ne les sentons plus ; elles n'incommodent que les autres.
(Lambert (Anne Thérèse de Marguenat de Courcelles, marquise de)
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