Hommage à la Femme Africaine
...Hommage à la femme africaine,poésie du désert…
Si ta peau est noire, c'est le dernier des mes soucis,
Dans la brume du soir, l'éclat de ton cœur blanc éblouit,
En regardant le miroir, je suis humain aussi,
Oh fille du terroir,chantons ensemble, nos folies !
La princesse Io , viens paître dans mon pâturage ,
Butine donc mes fleurs, avec tant de force et de rage,
Laisse ta poésie du désert faire tant de carnage,
Que cette féroce lionne,qui s'est enfuie de sa cage,
Chante pour le rebelle poète, poésie du désert,
Laisse donc Sylphide,laisse donc ce grand génie des airs,
Me rapporter tes murmures ,au senteur de sable,
En traversant les denses forêts de chênes et d'érables .
Laisse ta poésie m'embrasser le cœur et les yeux,
Laisse ta poésie me peigner sourcils et cheveux,
Chante pour moi, toi la fille d'Argos , princesse Danaïde,
Hypermnestre , fille du roi Danaos , non perfide !
Chante moi ta poésie ,aussi chaude que ton haleine,
Chante et redresse mon bateau qui chavire,la sirène,
Chante,et que l'écho de ta voie façonne les dunes,
Chante princesse,et que tes sourires décroissent la lune !
Chante donc princesse ,chante pour moi, le poète rebelle,
Chante poésie du désert,oui,chante la tourterelle,
Laisse-moi butiner les perles de ta sueur charnelle,
Laisse donc mes lèvres glisser sur ta peau caramel !
Oui, un bien tendre bisou sur ton front en sueur,
Pour oublier, au moins quelques instants, tes souffrances,
Un hommage d'Alger te parvient, le tout en senteur :
Pour te faire relever la tête,reprendre confiance !
Oh toi la femme africaine, poésie du désert,
Je prends tes deux mains et je les pose bien sur mon cœur,
Puis j'embrasse tes pauvres doigts rongés, par la misère,
A tes chaudes larmes, je viens associer mes pleurs !
Même si le destin a été avec toi cruel,
On t'envie !...et l'on se fait bien rôtir au soleil,
Pour te ressembler, oh toi, la charmante gazelle,
Oh toi la si belle africaine aux cheveux vermeils !
Oh femme africaine, je n'ai que mon cœur à t'offrir ;
Car à la vue de tant de misère et pauvreté,
Et en te voyant, bien à petit feu, dépérir ,
Mes fleurs se sont aussi instantanément fanées !
Oh, s'il te plait,oui, s'il te plait,ne pleure surtout pas,
Garde les perles des larmes de tes yeux au fond du coeur,
Je sais que tu peux le faire, moi, je ne le peux pas:
Que tes lambeaux de misère viennent essuyer mes pleurs!
Signé: Le poète Rebelle
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 18 autres membres