Et La Vie Suit Son Cours
Les nuages habitent le ciel
Et se transforment en pluie torrentielle
Et dans le désert il y a des mirages
Des beaux oasis et de grands paysages
Et dans ce monde des plus agréable
Nous sommes deux vivant l'irréparable
La présence a donné naissance à l’absence
Muette sans aucune éloquence
Ressemblant à une réticence
Qui blesse et offence...
Les mots généreux s’envolent à tort
S’éloignent de nous et s’évaporent
Se suivent un à un et déplorent
Leur désolation car ils sont morts
Sur un ton qu'on a brimé
Que notre silence n'a su exprimer
La roue de la chance a tourné
Mais pas pour nous deux hélas
car le regret est devenu bien coriace
Et on suit notre chemin
Sur la route du destin
Oubliant même le son de nos voix
Qui murmuraient 'nous nous aimons' mille fois
Rien n’est plus important
On a cédé l'amour comme présent
A quelque chose que l'on appelle la haine
Qui nous a habillé et nous a détruit sans peine
Mais la haine serait-elle de l'amour!!
Qui à l'intérieur nous triture sans détour
Et on prononce ce que l'on connaît
Car on l'a appris par certains qui nous ont contaminés
Dans cette école de maux gratuits acharnés
Hors on sait que chaque mot est une fleur
Qu’on arrose avec les larmes du cœur
Qui ne meurt que dans le chagrin berneur
Que l’on n’a pas su habiller avec notre chaleur
Et notre petite tendresse
Qui souffrait par notre maladresse
Qu’on a délogé et oublié de colliger
Et nous nous retrouvons comme des étrangers
L'arme à la main et le dos retourné
N’osant plus nous regarder
Car c'est ainsi et on le voulait
Que le feu ait brûlé ou que l’eau ait gelé
Les creux de nos mains sont devenus accommodés
Aux querelles de notre face à face
Comme des ennemis avachis et de glace
Las et fatigués implorant la grâce...
Même le rêve s’est évadé
De notre prison et s’est éteint extradé
J’ai le dégoût sur ma langue
Quand j’ose parler de ce qui manque
J'accepte très mal ton indifférence
Qui se lit sur ton visage
Qui me regarde comme un petit garçon
Muet faisant l’intéressant
Je n'ai plus peur de te perdre à présent
Que tu t’en ailles sans aucune raison
Ou que tu restes c'est la même chanson
C'est le dégoût que je ressens
Nous nous sommes fait mal, c'est trop blessant
Mais ainsi est faite la vie et son parcours
Et je suis son cours...
Peut-être qu'on ne s'aime plus
C'est trop tard mais finalement on l'a su
...
Rubilite le Rubis
le 23/07/2010
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