Bienvenue Dans L\'Ecrin Poétique De Rubis La Pierre Précieuse

Bienvenue Dans L\'Ecrin Poétique De Rubis La Pierre Précieuse

Et La Vie Suit Son Cours

 

Les nuages habitent le ciel

Et se transforment en pluie torrentielle

Et dans le désert il y a des mirages

Des beaux oasis et de grands  paysages

Et dans ce monde des plus agréable

Nous sommes deux  vivant l'irréparable

La présence a donné naissance à l’absence

Muette sans aucune éloquence

Ressemblant à une réticence

Qui blesse et offence...

Les mots généreux s’envolent à tort

S’éloignent de nous et s’évaporent

Se suivent un à un et déplorent

Leur désolation car ils sont morts

Sur un ton qu'on a brimé

 Que notre silence n'a su exprimer

La roue de la chance a tourné

Mais pas pour nous deux hélas

car le regret est devenu bien coriace

Et on suit notre chemin

Sur la route du destin

Oubliant même le son de nos voix

Qui murmuraient 'nous nous aimons' mille fois

 Rien n’est plus important

On a cédé l'amour comme présent

A quelque chose que l'on appelle la haine

Qui nous a habillé et nous a détruit sans peine

Mais la haine serait-elle de l'amour!!

Qui à  l'intérieur nous triture sans détour

Et on prononce ce que l'on connaît

Car on l'a appris par certains qui nous ont contaminés

Dans cette école de maux gratuits acharnés

Hors on sait que chaque mot est une fleur

Qu’on arrose avec les larmes du cœur

Qui ne meurt que dans le chagrin berneur

Que l’on n’a pas su habiller avec notre chaleur

Et notre petite tendresse

Qui souffrait par notre maladresse

Qu’on a délogé et oublié de colliger

Et nous nous retrouvons comme des étrangers

L'arme à la main et le dos retourné

N’osant plus nous regarder

Car c'est ainsi et on le voulait

Que le feu ait brûlé ou que  l’eau ait gelé

Les creux de nos mains sont devenus accommodés

Aux querelles de notre face à face

Comme des ennemis avachis et de glace

Las et fatigués implorant la grâce...

Même le rêve s’est évadé

De notre prison et s’est éteint extradé

J’ai le dégoût sur ma langue

Quand j’ose parler de ce qui manque

J'accepte très mal ton indifférence

Qui se lit sur ton visage

Qui me regarde comme un petit garçon

Muet faisant l’intéressant

Je n'ai plus peur de te perdre à présent

Que tu t’en ailles sans aucune raison

Ou que tu restes c'est la même chanson

C'est le dégoût que je ressens

Nous nous sommes fait mal, c'est trop blessant

Mais ainsi est faite la vie et son parcours

Et je suis son cours...

Peut-être qu'on ne s'aime plus

C'est trop tard mais finalement on l'a su

...

 

 

Rubilite le Rubis

le 23/07/2010

 



23/07/2010
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