Elle s'appelait Cheyenne
La mélodie se retira
De la flûte enchantée de Rebecca
Elle chanta sa dernière chanson
Qui avait pour thème guerriers et bisons
Que c’est triste de ne plus revoir Rébecca
Fille des tipis et des calumets qui mania
Paix avec ses doigts d’artiste
Les laissant marcher sur les cœurs intrépides
La mélodie se retira soudainement
De la flûte de Rebecca hâtivement
Elle chanta son serment
Son identité et son prénom
Sa culture et sa nation
Et entre notion et passion
On lui attribua un quelconque surnom
Alors qu’elle s’appelait cheyenne
Et parlait la langue amérindienne
Ses paroles étaient passion
Il eut fallu la magie d'une potion
Pour délivrer cette louve de ce poison
Errant avidement dans son moment
Pieds et tête nus hélant les esprits évadés
De leurs totems ancestraux extradés
Et de leurs terres saccagées
Amie, elle était, des traineaux et des luges
Des loups et des aigles libres dans leurs refuges
Derrière les éclairs et les monts de grandes textures
Une fusion de son âme avec cette dame nature
Qui se marièrent aux creux de la torture
Et n’eurent ni enfants ni fortune
Ah qu’elle était belle cette Rébecca
Dans un pays lointain où elle campa
Avec du remord qui souvent la guetta
Et vous les conquistadores
Ne jugez pas à tort mes paroles
Car elles ont le don de dicter des symboles
Dites pas que c’est rocambolesque
Dites pas que c’est burlesque
Car il ne reste que son ombre
Cette Rebecca qui surgit de ses cendres
Une cheyenne au coeur tendre...
Rubilite Le Rubis
Le 4/05/2012
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