Dialogue
Mes Bontés du jour...
Que comprendre de ces calembours?
Au milieu de tous ces mirages
Alors que tout n'est qu'illusion et grimage..
Bonjour Bonté du jour
Répondit-elle...
Dans quel engrenage
Allons-nous fier nos ravages
Avec nos plumes de beaux ramages...
Qu'ils soient mauvais ou bons jeux
Pressons nos pas deux par deux...
Il répondit ...
Quelle verve verbale dans vos réponses
Serait-ce difficile d'égaler vos dépenses
Et rassembler nos dédicaces excellence...
Elle lui répondit...
Ô! Que nenni nul n'est fiable
Voyons si ces temps se feront honorables
Et que la Muse acquiesce au préalable...
Et la Muse parla...
J'ai mes grands soupirs
Ils m'amusent avec leurs folles ires
S'en délectent à leur guise
Se forçant à méditer et faire des rimes cerise
Et si toutefois ceci est gênant
Je me retire sans bruit ferrant
Sur les rails d'un chemin prenant
Le large et mon cerf volant
Je ne pourrais continuer à vous découvrir mes trésors
Et mettre à nu ceux de mes tréfonds de ténor...
Pourrais-je continuer à élucider mes mystères à tort...
Ainsi le beau verbe se mêla au chaos
Avec ses temps et tous ses mélis-mélos...
Je ne pourrais vous mettre à la marge
Répondit-il...
Et vous emprisonner dans une cage
Sinon tous les mots de la terre
Se réuniraient et feraient une guéguerre
Ensuite les maux seraient sans frontière...
Et serviraient de lance-pierres
Je suis le prince qui fait barrière
Faisant de mon accord un brin de tendresse
Et de ma valse un pont d'ivresse
Et l'Ivresse trébucha et répondit...
Les pas de mes temps
Sur un sol brillant
Ravivent le sommeil dormant
Des Odes et des Slogans narrant
Alors voyez-vous de quoi est-elle capable
Cette ivresse qui n'est jamais palpable
Elle n'exhorte jamais à la sobriété
Puisqu'en elle même revit une ébriété...
Ses gouttes de fin mot vous sombrent comme un brouillard
Et fondent des canicules et des vents furibards
Et le Brouillard rétorqua...
Il est des Ivresses Silencieuses polies
Elles se tortillent comme des aristocraties
Et vous... son mot... z'êtes trop sage
Comme le Roi des Mages
Et moi, je ne suis qu'un passage
Laissant plein d'adages....
Et l'ivresse lui répondit...
Quel gracieux trot Cheval de prouesse
Brouillard de grande noblesse
Et moi l'Ivresse tenace faiblesse
Danseuse sur mes traces éreinteuse
Onctueuse mousseuse et factieuse
Mais doucereusement faucheuse...
Tandis que certains sont misanthropes
Grincheux faux et amétropes...
Je soulage tous les maux moi l'Ivresse...
Sans excès,
Mots ...Verbes ...Brouillard...Ivresse
Tous pareils dans votre Hardiesse
Victor Hugo est votre professeur
Et Molière est votre propre initiateur...
Ne l'oubliez jamais vous les provocateurs...
Rubilite Le Rubis
le 01/07/2010
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 18 autres membres