Bienvenue Dans L\'Ecrin Poétique De Rubis La Pierre Précieuse

Bienvenue Dans L\'Ecrin Poétique De Rubis La Pierre Précieuse

Destin Egaré

                        

 

 

                                         Destin Egaré

 

 


Ainsi va la vie…si courte sera ma vie,
Très tôt… bientôt…tantôt ....rien à perdre
Pour une poignée de blé en or
Les graines étaient bien lourdes
Bien pesantes sur mon frêle dos
Je souffrais dans ce silence le vide qui m'influençait
Autour duquel j'étais éparse par la froideur
De cet espace frigide rigoureusement installé
Fatiguée…. Malheureuse…Lasse...
Pour une poignée de blé en or,
Que faire... Trop tard maintenant ….

Que tourne et que contourne ma vie à perte inconnue,
Je pleurerai mon paysage que je ne reverrai peut être jamais
Loin…si loin de lui je serai toujours étrangère
Dépaysée ...étranglée …lacérée…
Hélas ! Je le demeurerai toujours et à jamais...
Car mon cœur a enfermé le grand amour natal
Saccageant le flou triste en remémorant les arômes
Du thé à la menthe et le goût du vrai pain de blé
Que mon paternel a légué en héritage et que j'ai cédé
A cause d'une poignée de blé en or…...

Mon pays immortel dans ma mémoire crispée,
Pour une poignée d'amour et pour toujours
J'ai quitté mon logis naturel, quartier de ma tendre enfance
Où le soleil flamboyant se réveillait nonchalamment
Laissant dormir tendrement la nuit sur le lit du jour révoltant

Qui Flattait les regards surpris éblouis par sa clarté
Telle est la beauté incroyable de ton paysage naturel
Allumant au lointain son feu autour de tes reposantes oasis…

Mon pays du soleil couchant,
Tu encensais de tes senteurs mêlées
La chaleur des rires de ta foule entrelacée
Par sa poignée accueillante de mon beau quartier
Tes images ancrées dans mon esprit
Ejectaient les appels que j'entends résonner doucement
Dans mes oreilles réveillées par les sons musicaux
Des minarets de tes anciennes bâtisses impériales
Ton souk ambulant égayé ; animait la belle place
Que j'ai quitté avec regret sans me retourner ….

Loin de mes yeux... présent dans mon cœur désolant,
Je foulerai un jour ton sol en patriote chauvine
Caressant les murs de ta propriété enchanteresse
Ta nature sauvage et ta terre labourée ne périront jamais
Que tourne ton moulin….. Et que moule ton grain...
Fier… tu le seras éternellement, pays bien aimé
La peur de ne plus jamais te revoir me poursuit incessamment
Me rappelant les souvenirs excessifs nacrés par tes couleurs
Chantant la ballade des gens heureux en véritable ténor
Voguant sur tes belles gondoles chevaleresques ….

Pays de mes ancêtres inoubliables,
Tu versais tes fleuves avec jalousie dans les eaux salées
De ton océan amoureux épousant ton corps en noces nuptiales
Hélant tes vertigineuses montagnes abruptes
Pour confronter avec labeur tes tabous immortels
As-tu mérité que je t'abandonne ainsi...
Tu ne m'as ni affamé ni humilié ni chassé
Pardonne moi d'être restée si lointaine
A présent c'est toi qui es loin……

Pays de mon âme… embrassant ma terre natale…
Tu resteras à jamais ma patrie…

 

                                                 Ô MON BEAU PAYS…

 




Rubilite Le Rubis

Le 31/07/2006

 

 

 

 

 

 

  



04/03/2010
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 18 autres membres