Bienvenue Dans L\'Ecrin Poétique De Rubis La Pierre Précieuse

Bienvenue Dans L\'Ecrin Poétique De Rubis La Pierre Précieuse

Confidence pour confidences ( Act XI et XII )

       Viens dans mon palais
(Act XI )

En lisant le chef d'œuvre que tu viens d'introduire,
La pertinence du contenu n'a pas cessé de me saisir.
Une confidence que tu me demandes encore de nourrir,
Je ne peux qu'être d'accord et m'en réjouir.
Tu disais vouloir perpétuer cette belle
ivresse,
Faite de confidences réelles et pleine de justesse,
Des échanges magiques marqués de politesse,
Une pléiade de belles paroles enveloppées de finesse.
Tu décris nos échanges avec des lettres dorées,
Des expressions et adjectifs par nous tous, adorés,
Conférence, assemblé et thème de merveille coloré
Des mots si forts et si tendres, de douceur arborés.
Tu disais de toi être une petite caresse,
Les airs à leur envol cherchant à te capter sans cesse,
Guettant tes moindres bavures et maladresses !!!
Les maladresses peuvent elles émaner d'une princesse ?
Tu veux que nos échanges prolifèrent et durent,
Sachant les interprétations qu'ils endurent !!!
Consciente que tu es de l'existence d'une imposture,
Saches que pour cela, il existe une solide armure.
Je m'y abrite souvent et t'invite à t'y introduire :
Quand la parole n'a plus de sens, plus rien à dire,
Le silence est d'or quand les mots perdent leur sourire,
Le sourire des mots : une sorte de magie en pire.
Je ne suis pas un Roi, mais je vis dans un palais,
Ses invités, des Reines et des Rois qui s'y sont installés,
Celles ou ceux qui y entreront n'oserons pas s'en aller,
Il fait bon vivre, point d'atmosphère troublée, ni décalée.
Ce palais est ouvert à toutes les volontés généreuses,
Lieu de prédilection des âmes sensibles et rêveuses,
L'accès y est gratuit. Aucune facture à payer, onéreuse,
Immunisé contre les maladies incurables ou contagieuses.
C'est un édifice solide aux fondements infaillibles,
Capable de résister à un séisme de magnitude terrible,
Abri pour les caresses ; aux manipulations, inaccessible,
De son sein s'y expulseront les tentations nuisibles.
Viens donc dans mon paisible palais, je t'y invite,
Tu seras Reine parmi les Reines, pas un ermite,
Les nobles Rois t'érigeront dame d'honneur émérite
Car tu as captivé les esprits facilement et vite.
Viens donc, ne crains pas les langues qui se délient.
Mon palais n'est qu'une simple amitié qui te lie
Envers la cordialité et le respect, elle se plie,
Elle restera saine et salubre sans jamais être salie.
Viens donc, oublie tes souffrances et péripéties,
C'est le tribut à payer pour réaliser ta prophétie,
A l'avenir, tu sauras te défendre avec tact et diplomatie,
Que veux tu, la vie est conçue et faite ainsi.
Viens donc et laissons nos mots faire la fête,
Ils danseront et chanteront comme dans une opérette,
Les autres, les véhiculerons telle une chansonnette,
De bouche à oreille, ils catalyseront les causettes.
C'est le trône ou l'on peut, avec les mots, cavaler,
Tes fidèles et ami-es y trouveront des plaisirs inégalés,
L'on chante et l'on danse au point de nous régaler,
Viens donc au palais, sans gêne, pour t'installer.
Surtout que tu n'oublies pas que mon palais est le tien,
Mon amitié, je l'accorde à toutes les personnes de bien,
Avec toi, elle consacrera un mélange riche et diluvien
Courtisant l'imaginaire des historiens et des cartésiens.
C'est ainsi que se décline ma nouvelle confession,
Elle répond, j'espère, à ta demande avec précision,
Elle dissipe les équivoques et lève toute confusion,
Le Rubis précieux mérite nos égards et notre attention.



Kamal, le 09.03.2008.

Réplique (Act XII)

Kamal,
Dans ton palais... pays de rêves
Comme dans un conte de fée tu narres l'histoire d'un palais de rêve...
Légende d'une enseigne autour laquelle un château faisait une trêve
Son portrait était si béant et joliment orné de traits dorant tes rimes
Que même la musique aurait répété savamment toutes ses hymnes
Cet éblouissant monde entouré de grands jardins de jasmins verts
Etaient Décorés de guirlandes irisées de joie de tous les hivers
Le patio fabulait dans son coeur cueillant des bouquets divers
Incitant les flocons à habiller en blanc toutes les sauvages primevères
Et moi dans mon songe sans regret et sans tristesse dans cette ivresse
J'avais tant aimé parfaire cette confidence d'une beauté qui s'avère
Une clarté sur terre épanouie par l'astre de la nuit qui me désaltère
Lançant un clin d'oeil en réponse... faisant calmer les étincelles
Pour qu'elles prennent le grand large brillant de toutes parcelles
Resplendissait de toute beauté exaltant sa plus grande charité
Pleine d'amitié dans l'espoir de se perpétuer dans sa sincérité
AINSI...
Je lève mes yeux vers ce beau tableau où se pose mon regard
Sur les motifs sculptés minutieusement et cependant avec égard
J'étais fascinée par le jeu de lumière des lampions au goût esthétique
Qui fige mes yeux éblouis devant cette féerie magnifique
De l'artiste qui a su faire parler l'expression de son imagination
De ses tréfonds évoquant le réel et l'abstrait dans toutes ses notions
Les remparts un à un pendaient… comme de grosses gouttes de pluie
Rappelant des bijoux rares digne d'une merveille de mille et une nuit
Regardant les empreintes dessinées des pas légers qui s'enfuient
Je survolais en douceur ce monde sur un tapis volant sans peine
Emerveillée par ce palais entouré de ses belles fleurs… quelle aubaine
Humer toutes ces bonnes senteurs m'enchantait et cela sans gêne
M'évitant toutes les cervelles qui persistaient dans la paresse
Pensant qu'elle peut être ignoble la main fiable et maîtresse
Maniant la plume sans capacité déçue par la moralité qui chasse
La honte qui se rebiffe contre le reproche qui les regagne et les damne
Dans leur orgueil qui sèche l'encre avec pression et les condamne
Et quand la colère peste la sage luxure elle magnifie le sacrilège
Faut-il dire qu'elle bouillonne et tourbillonne dans son manège
Et je regarde contemplant étrangement questionnant cette lucidité
Je la vois virer le chaos d'un geste ringard consistant sans cupidité
Je vois vivre un peuple fort doté d'une belle conscience et limpidité
Je le vois dénoncer le mensonge hochant la tête devant la stupidité
Tout comme lui je devine la simplicité clamant haut et fort la loyauté
Des valeurs issues d'une vapeur qui gravitent le piédestal en royauté
Je devine aussi toute comme elles assise sur le carrosse en majesté
Ce cercle flou ambulant bien armé... alarmé enlisé bien rouillé
Moulant des mots saturés à perte de vue dans leur peau souillée
Sacrifiés au sens muet… criblés comme un sas qui n'a pu faire soulever
Les épaules brisées qui penchent vers ceux qui ne pourront les relever...
Ta confidence toute belle frôle la lumière perçante d'un soleil rouge
Aveuglante, accablante, mais calmante comme un sentiment qui bouge
L'évasion des âmes enveloppées dans leur généreuse sculpture
Epuisant même le martyre sur lequel s'affiche en mémoire l'écriture
Mon ami à toi tous les honneurs... dirons nous le contraire...
Ô... que non Kamal personne n'en a le droit c'est assez clair
Ta mise au point a rendu certaines mains ankylosées les faisant taire
Dans ton palais nul n'interdira les beaux rêves qui s'y plaisent
Je serais la bienvenue quoi qu'il a fallu que la colère s'y affaisse
Sur le cas présent si le mot ambulant joue le rôle omniprésent
J'en rajouterais du sel et du piment et ce n'est point suffisant
Rubis ne craindra ni langue fourchue ni visages de sorcières
Même si les cancans et les ragots sont leur première prière
Qu'ils en font leur larsen j'ai un très grand bouclier
Bien solide en acier pur ce qu'il endure ce bouclier
Nul toc nulle ferraille ne pourront s'y introduire
Tes mots ne perdront plus jamais le soupir du sourire
Ils angoisseront les impostures dans leur grand fou rire
Feront de leur chimère un grand tohu-bohu sinon pire
Plus de silence ô ! combien je sais très bien le lire...
Il creuse dans mon esprit mille questions mais que dire...
Je sais que ma place n'est qu'une tâche noire qui dérange
Tel un nævus noir qui sied à une joue et qui démange
Je ne la céderais point au risque de perdre les sondages
Que l'urne portera dans ses entrailles sinon en otage
Là où repose le sol... ce pays appelé... ton palais' bien aimé
Où les paupières s'ouvrent grand sur un jardin embaumé
Loin des bruits sortant le langage des fusils tout simplement
Pourchassés par la pluie des vers qui porte chance doublement
Et malgré les instants qui croient dériver sa nature inlassablement
Je monte sur le trône de ta majestueuse confidence humblement
Sans renoncer à la prière des anges m'invitant incessamment
Fatiguant la gente à force d'avoir répété les bonsoirs vainement
Croyant me m'être de l'ombre me dorlotant pleinement
Heureux celui qui de bonne foi régna en roi et fit la loi dignement
Même si l'amertume vibra ce grand succès de bon aloi justement
Si colérique qu'elle révèle un poison aiguillé qui frétille gaiement
Censurant sentencieusement la grande légende qui grésille furtivement
Ainsi je déterre en toute confusion une certaine parole docilement
Qui réplique à ta noble noblesse secouant les idoles terriblement
Quoi te dire .sinon que dire... et comme je dis toujours modestement
Je ne suis ni rimeuse ni poétesse mais en amatrice de souche....
J'étale des couronnes de gerbes fleuries c'est un cadeau qui touche...
Puis de chansonnette en récital je répèterais la belle dédicace
Qui viendra cohabiter et fêtera en réplique une autre confidence
La mienne qui continuera son chemin dans cette grande vallée
Que j'ai découvert et restera notre belle allée
Une propriété à qui l'idéal doit son harmonie aux gens sociables
Où se regroupe la famille sans haine sans méchanceté incurable
Et je termine cette réplique en un seul souhait principale
Pour te remercier en toute amitié pour ce choix radical
Que la destinée de ta confidence nous soit un vrai régal
Un soupçon de bons adages sages n'est ce pas Kamal…

Amitiés.

Rubis
Le 28/03/2008



05/03/2010
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 18 autres membres