Bienvenue Dans L\'Ecrin Poétique De Rubis La Pierre Précieuse

Bienvenue Dans L\'Ecrin Poétique De Rubis La Pierre Précieuse

Confidence Pour Confidence (Act I et II)

     Confidence pour confidence…

Confidences

( Act I )


Je vous raconte une confidence,
Elle est sincère mais pleine de nuances,
Pour moi, elle est un repère et une référence,
Sans ambages et sans ambivalence :
J'ai connu une ville bourrée de médisances…
La ville paraissait pleine de jouissances,
Loisirs, littérature et culture immense,
Beauté, bonté et beaucoup de romance,
Diversités, complicité et belles annonces,
Point de médiocrité, que de la révérence.
La ville était conçue pour toutes les races,
Noirs ou blancs, minorités ou masses,
Chacun son rôle, chacun son petit espace,
A ne pas douter de l'existence d'oiseaux rapaces !!!
Que de beaux oiseaux et des fleurs de toute race.
Ce ne fût qu'un bouquet de songes et de chimère,
Un joli rêve d'enfants, étudié à l'école primaire.
Point de villes qui ne baignent dans l'arbitraire,
Très peu d'êtres qui arrivent à s'y soustraire,
Victimes muées en bêtes féroces et légendaires.
Une ville où l'on fait tout pour séduire et plaire,
Des défauts à cacher et des hameçons à parfaire,
Pour promouvoir les besognes infectes et amères.
Ils ont pollué notre belle ville pourtant pionnière,
Violant sa charte et piétinant sa vocation première.
Mille excuses, ville de mon acquisition primaire,
Je ne t'en veux point pour tous ces impairs,
Je t'aimerai toujours autant que ma noble mère,
Sauf que momentanément, j'aimerai m'y soustraire,
Je ferai le point, peut être que je verrai plus clair.

Kamal, le 28.01.2008.

Réplique

( Act II )


Je tire du clair de lune un trait
Qui allume ma chandelle sur mon chevalet
Je brise les décombres panés de brûlures
Du sanctuaire que j'érige en sa mémoire
Ses ruines s'éparpillent et sèment le parterre
Là où loge l'épitaphe sur la stèle
La défunte... elle fait peur... mais c'est bien elle
Ainsi je vois surgir son ombre passagère
Crachant le crépuscule, le débattant en poussière
Sortant d'une urne comme une affolée
Prenant les formes d'une âme prohibée
Elle feint le regard venant de l'Amazonie
Qui rêvasse dans ses crevasses couvertes d'ignominies
Son souffle se réveille du fond des confidences
Qu'elle arrache aux bonnes âmes en tristesse
Sa touche perverse chatouille ses démences superstitieuses
Décousues comme des poupées en chiffon minutieuses
Elle accroît le rite, elle s'accroche à sa passion
Se faisant passer pour la déesse de la compassion
Détraquée elle collecte les cultes pour les offrandes
Symbolisant toutes les cérémonies profondes
Suppliant le panthéon comme une pandore
Apaisant ses maux roulants où elle s'endort
Fumant le calumet de la fausse paix
Faisant les confessions des martyrs handicapés
Celles du passé… surtout celles du présent
Qu'elle enveloppe dans un linceul tacheté omniprésent
C'est une déclaration tout simplement
Je le ferai toujours et même à l'occasion
Mon ami… si précieux est notre lien
Dans cette ville qui s'effiloche pour un rien
Faisant fuir et blessant les idées qui tombent mêlées
Sur le pallier des maisons aux portes scellées
Là où les gentils oiseaux, colombes et tourterelles
Nous faisaient voyager sans maux, comme les hirondelles
Ces oiseaux aux beaux plumage et ramage
S'en vont maintenant... oh quel dommage
Cédant la place aux oiseaux de mauvais présages
Qu'adviendra-t-il de cette ville mon ami ?
Les logis sont devenus déserts et desservis !!!

Mes amitiés à tous…

Rubis
Le 31 Janvier 2008



05/03/2010
2 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 18 autres membres